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Acerca de

 Origine du tipi

Étymologiquement, le mot "tipi" vient des indiens Sioux et signifie "utilisé pour Vivre dans".

Le tipi était originellement utilisé pour son toit, amenant de la chaleur et du confort en Hiver. Il permet de rester au sec durant les fortes pluies et au frais pendant les canicules.

Plié en quelques heures, quand la tribu décidait de bouger, il était reconstruit rapidement pour s'installer sur un nouvel espace.

Le tipi indien est certainement une des habitations mobiles les plus pratiques que l'on ait jamais concues.

Confortable, spacieuse et bien ventilée, il était l'idéal, et parfaitement adaptée à la vie errante des indiens des plaines d'Amérique du Nord, suivant les troupeaux de bisons du Nord au Sud du pays.

 

Les différences d'apparences extérieures des tepees des différentes tribus sont dues tout d'abord à la position des perches. En effet, celle-ci détermine la façon de coudre l'enveloppe ou revêtement de peaux ou de toile aujourd'hui.

Deux techniques d'arrangement des perches sont généralement adoptées par les tribus : l'une à la base de trois perches, c'est à dire un trépied, et l'autre une fondation de quatre perches.

L'élément essentiel est le feu de bois au centre du tipi et l'ouverture prévue pour l'échappement de la fumée doit être au-dessus du feu central.

Si le tipi était un vrai cône, cette ouverture serait au sommet et, pour être efficace, elle devrait être obturée par temps pluvieux.

Les indiens ont résolus ce problème en allongeant l'ouverture le long de la génératrice à l'avant du tipi. Le croisement des perches se fait donc en haut de l'ouverture, il est ainsi possible de la fermer entièrement avec les 2 oreilles.

 

 

 

Pour dresser un tepee, les 3 perches les plus lourdes sont choisies pour le trépied. Une autre perche  semblalble est mise de côté et utilisée en dernier pour hausser l'enveloppe, la toile extérieure. Deux autres perches sont mise à part pour dresser les oreilles.

 

Les perches doivent être parfaitement droites, dépouillées de leur écorce.

La structure comporte 15 perches pus deux pour les oreilles. Celles-ci sont plus minces à la base que les 15 autres.

Les perches sont séchées au soleil pendant au moins trois semaines avant leur utilisation. Cette phase est importante puisque la perfection de la structure dépend de la bonne qualité des perches.

Les indiens se servaient de tentes d'à peu près 3,60m de diamètre pour la chasse et les expéditions rapides.

Une telle tente nécessite des perches de 4,50m de long.

Récemment une tente pour une famille moyenne était de 5,40m à 6m de diamètre avec des perches de 6,30m à 7m de long.

Pour un campement permanent et plus spacieux, ces dimensions s'élèvent à 12m pour les perches. Cette combinaison n'est pas très pratique.

De nos jours pour des raisons de transport, le tepee de 6m de diamètre est le plus utilisé.


 

Le montage

 Dans la société indienne fabriquer et dresser le tipi, entre autres était le travail des femmes.

Elles choisissaient le site du campement, dressaient les tentes et arrangeaient leur intérieur.

Les peintures extérieures, qui rappellaient pour la plupart des exploits guerriers, étaient faites par les hommes uniquement.

Il est très important de choisir un bon endroit pour dresser un tepee, comme tout autre sorte de tente. Il faut autant que possible choisir un endroit plat, hors des courants d'air violents.

 

La magie de son fonctionnement

 

 

 

 

 

 

Ci-dessus, nous observons l'ingéniosité des indiens : le circuit de l'air permet de vivre dans un habitat ventilé et sans fumée.

La bâche intérieure, nommée lining, protégeant des courants d'air et d'humidité, augmente la ventilation et permet l'ombre de la privacité.
 


Pour les passionnés de l'histoire amérindienne, je vous conseille la lecture de
Pieds nus sur la terre sacrée, de Mc Luhan rassemblant des textes appartenant au patrimoine oral et écrit des Indiens d'Amérique du Nord. Cette sélection se propose d'apporter des éclaircissements sur l'histoire des Indiens et de montrer la pérennité de leur civilisation. Le ton de ces écrits, classés par ordre chronologique, est tour à tour celui de la sagesse, du lyrisme, de l'éloquence ou de l'émotion profonde. Portrait de la nature et de la destinée indienne, ils sont avant tout la preuve de la renaissance d'une civilisation authentiquement indienne.

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Ci-dessous le montage du tipi sioux à trépied
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